Ein Beitrag von Jörg Paul Müller und Daniel Thürer. Auszug aus der Zusammenfassung / Extrait du Résumé

Jörg Paul Müller / Daniel Thürer: „Landesrecht vor Völkerrecht? Grenzen einer Systemänderung“. Zeitschrift für Schweizerisches Recht Band 134 (2015) I Heft 1, S. 3 ff.

Aus der Zusammenfassung:„(…) Wenn auch manche seiner (des Europäischen Gerichtshofs für Menschenrechte) Urteile nicht ohne weiteres verständlich sind oder fragwürdig erscheinen, wären eine Kündigung der Konvention oder gar der damit verbundene Austritt aus dem Europarat völlig inadäquate Reaktionen. Die Schweiz kann und soll sich vielmehr wie bisher aktiv an der weiteren Ausgestaltung und Optimierung des europäischen Menschenrechtsschutzes beteiligen. Sie ist und bleibt eingebunden in euro0äische Kultur und europäisches Rechtsbewusstsein, zu dem heute auch das Konzept des Menschenrechtschutzes gehört, das als solches nicht kündbar ist. Die Schweiz kann und muss im Sinne ihrer bewährten humanitären Tradition an dieser europäischen und weltweiten Entwicklung mitarbeiten. Menschenrechte, wie sie die internationalen Pakte garantieren, sind nicht ‚fremdes‘ Recht, das es zurückzudrängen gilt, sondern gemeinsames Recht von Verfassungsstaaten, ein Recht, das auch im Rahmen der Bundesverfassung und in der Rechtsprechung des Bundesgerichts ständig weiterentwickelt wird.“ (S. 19)

Extrait du Résumé

„(…) Même s’il arrive que les décisions de ladite instance (la Cour de Strasbourg)ne soient pas compréhensibles de prime abord ou qu’elles paraissent discutables, une dénonciation de la convention, voire même une sortie du Conseil de l’Europe qui pourrait en résulter, constituent autant de réactions totalement inadéquates. La Suisse peut et doit continuer à s’impliquer activement dans l’aménagement futur et l’optimisation de la protection des droits de l’homme en Europe, comme elle l’a fait par le passé. Elle fait partie et continuera à faire partie de l’espace culturel européen et de la conscience du droit qui lui est propre ; le concept de la protection des droits de l’homme appartient à cette conscience du droit et ne peut pas être dénoncé en tant que tel. La Suisse a la capacité et l’obligation d’œuvrer dans le cadre du développement de ce concept, dans le sillon de sa tradition humanitaire éprouvée. Les droit de l’homme tels que garantis par les traités internationaux ne constituent pas du droit ‘étranger’, mais sont un acquis commun de tous les Etats de droit et continuent à ce titre également à évoluer continuellement dans notre Constitution fédérale et la jurisprudence du Tribunal fédéral. » (p. 20)

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