Michel Hottelier, Hanspeter Mock und Michel Puéchavy haben in zweiter Auflage die Fallsammlung „La Suisse devant la Cour européenne des droits de l’homme“ herausgegeben.

Professor Giorgio Malinverni, bis September 2011 Schweizer Richter am Europäischen Gerichtshof für Menschenrechte (EGMR), weist in seinem Vorwort auf den starken Anstieg der Zahl von Gerichtsfällen aus der Schweiz seit dem Erscheinen der ersten Auflage im Jahr 2005 hin„C’est dire que la juridiction de Strasbourg a prononcé presqu’autant d’arrêts ces cinq dernières années que durant la période comprise entre 1974 (Jahr der Ratifikation der EMRK durch die Schweiz) et 2005.“

 Die Autoren begrüssen in ihren „Conclusions“ unter anderem die in Gang gekommene Prüfung eines Ausbaus der materiellen Schranken der Verfassungsrevision:

„L’adoption répétée, ces dernières années, de révisions de la Constitution fédérale ouvertement et résolument contraires au droit conventionnel s’avère particulièrement préoccupante, tant le respect absolu des règles de la démocratie  directe qui ont cours en Suisse semble en passe de reléguer  à l’arrière-plan, voire même d’occulter, les enjeux inhérents au respect des droits de l’homme. Face à cette évolution, comment ne pas rappeler avec conviction que la démocratie ne saurait être considérée comme l’ennemie des droits de l’homme, les éventuels conflits entre usage des instruments démocratiques, d’ une part, et le respect du droit international, d’autre part devant, dans l’hypothèse d’une opposition irréductible, être aplanis avant toute consultation populaire. “

Mehr Informationen finden Sie hier.

Finde man keine Lösung für dieses Dilemma, könnte die Entwicklung zunächst zu vermehrten, ja regelmässigen Verurteilungen der Schweiz, dann aber bis zu einer Kündigung der EMRK und zum Austritt der Schweiz aus dem Europarat führen: „A ce jour, seule la Grèce, lors de la dictature des colonels  en 1969, en est arrivée à pareille extrémité.“ (S. 357 f)

Print Friendly, PDF & Email